Par Gaël HERVE
Monolord
1er concert du matin de ce samedi, seconde journée du Hellfest Open Air Festival.
Souvent difficile de se lever après la fatigue du vendredi aussi un démarrage à 11h30 sous la VALLEY était tout simplement parfait. Et par pour enfiler des perles puisque c’est rien de moins que Monolord qui officiait en guise de réveil matin.
Et il faut avour que le réveil à coup de parpaings en riff massif ça a quand même du bon !
Je les avais manqués lors de leur passage à Nantes avec Conan, cette fois justice est faite.
Que dire de ce set trop court ? 30 minutes, 3 titres, la dernière moitié entièrement sous les coups de buche de Empress Rising.
La claque à l’état pur. A midi, ma journée était faite.
Hantaoma
Il y a deux ans j’avais fait l’agréable découverte du folk pyrénéen de Stille Volk (officiel) sous la même Temple. L’hiver dernier, j’avais fait la connaissance du métal esotérique de KHAOS-DEI à l’occasion du Venom Fest à Nantes. Dans les deux cas j’avais beaucoup aimé.
Comment pouvais-je dès lors manquer Hantaoma officiel ?
Formé de membres de Stille Volk pour l’essentiel et avec le renfort de Patrick de Khaos Dei, le cocktail s’annonçait forcément efficace.
30 minutes seulement d’un petit set suffisant pour nous transporter au delà des montagnes et des époques, dans un savant mélange de black folk et de voix et airs traditionnels.
1000mods
J’avais déjà pu les voir de près l’an dernier à Petit Bain à Paris ou ils avaient tout retourné, les grecs de 1000mods étaient sous la VALLEY et ce n’était pas pour enfiler des perles.
Passés maîtres du stoner grec, le groupe a tout simplement été selon moi l’une de mes mandales du festival !
Magistral a tout point de vue, la baffe en 6 morceaux (dont le cultissime vidage ou encore le très bon supervan vacation).
La Valley en transe faisait rudement plaisir à voir. Je guette déjà leur retour en France.
Dälek
Chaque année la programmation du Hellfest Open Air Festival nous réserve des valeurs sures comme des OVNI. Dälek entre clairement dans la seconde catégorie avec un univers qui unifie les éléments du hip hop (rap, phrasé, utilisationen live de samples, mix platine) et des nappes synthétiques plus proches des univers post metal.
Un étonnant cocktail qui était à savourer sous la VALLEY évidemment.
Bullet For My Valentine
Les britanniques de Bullet for My Valentine avaient déjà foulé les terres clissonnaises, même si l’effet des nouvelles décorations des Main Stages a du être saisissant depuis la scène, à la tombée de la nuit et avec les projections pyrotechniques parfois au rythme des morceaux…
Le groupe formé en 1998 au Pays de Galles était en pleine promotion de son nouvel album, le sixième à peine sorti. Gravity (c’est son nom) était donc au coeur du set avec un bon tiers des titres.
Orange Goblin
S’il est dans le domaine du stoner rock quelques noms qui font office de références, Orange Goblin fait assurément de ceux-ci.
Déjà leur quatrième passage sur les scènes du Hellfest Open Air Festival et toujours la même prestance, la même efficacité, cette même énergie qui vous emporte et vous fait décoller en un morceau au son de la voix rauque de Ben Ward.
Au fil des années le groupe a fait évoluer son style vers un combo stoner/punk/rock’n roll (un peu à la Clutch (le morceau Renegade par exemple aurait pu être chanté par la bande à Fallon).
Encore selon moi une des belles baffes de cette édition (et toujours ou presque sous la VALLEY).
Deftones
Ca y est ! J’ai enfin vu (et photographié) ce monument du nu-metal des années 90-00 : DEFTONES. Et ça n’aura pas été simple puisque leur dernière venue à Clisson datait tout de même de 2010, où ils avaient occupé la tête d’affiche du vendredi (c’était sur l’ancien site encore).
Et bien entendu, leur prestation du 14 novembre 2015 au Bataclan avait été annulée pour les raisons que l’on sait.
La bande à Chino Moreno était donc enfin là devant nous sur la mainstage 01 pour notre plus grand plaisir ! Un show de 1h15 où j’ai été surpris d’entendre my own summer dès le tout début de set (en deuxième je crois). Chino a toujours l’air aussi fatigué mais fait le job.
Neurosis
La musique de Neurosis peut se qualifier au travers de différents prismes.
On retient usuellement les aspects sombres d’un doom massif, les nappes synthétiques et des sonorités post-rock, et de manière générale le terme de metal expérimental leur sied plutôt bien.
Dans un bain de lumières blanches et bleues, les américains et envoyé un set hypnotique et prenant comme ils en ont le secret.
A noter qu’il y avait 5 ans qu’ils ne s’étaient pas produits sur une scène du Hellfest et un passage remarqué sous la Valley en 2013.
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