Trigones Plus : étoile montante du rock lyonnais, interview exclusive !

Le 10 Novembre 2019, le trio rock «Trigones plus» se produisait au Rock in Frat # 4 (voir article), pour France Metal Asso présent ce soir-là, ce fût une (belle) claque sur la joue droite, nous avions le désir de tendre la joue gauche, ce qui fût fait au mois de décembre 2019.

Confirmation d’une révélation rock par le biais de confessions, qui d’intimes sont désormais publiques. Récit d’une apparition !

Ce soir là, agrippé à mon téléphone, qui faillit me lâcher, j’ai eu droit à l’intégralité ou presque du Clan «Trigones plus», affaire de famille, puisque, Enzo (le chanteur) et Tony (le batteur) sont les deux fils de Fred Lambert, le manager. Le guitariste Randy ? C’est un des cousins !

Leur mère tient le stand de merchandising.

Seule Cynthia, l’auteure des textes est arrivée à la suite d’un concert du trio. Par le biais de ses textes, elle l’a conquis. Et intégré la famille. Le chaînon manquant de ce trio de feu qui porte avec brio, finesse, intelligence, et maturité  l’âme du Rock Lyonnais, dignes héritiers de ses prédécesseurs, de ceux de la fin des années 70, début des années 80. C’est tout dire.

Une alchimie, une connivence, qui ne s’explique pas, qui se vit ! La preuve en live, aussi et surtout. Mais pas que, dans la vie aussi !

«Trigones plus» groupe Lyonnais ? Mais encore ?

Nous chantons en français depuis plus de dix ans. D’abord lors de petits concerts,  avec des sonorités pêchues, mélodiques, d’après Randy « c’est ce qu’on aime ! ».

Les thématiques abordées ?

Principalement, selon Cynthia, des thèmes qui nous tiennent à coeur, des idées de toutes sortes, venues de faits divers à la tv par exemple. Qui nous touchent, avec un côté onirique, parce que nous sommes quatre personnes qui se réunissent, et discutent sur ce qui nous interpellent, en fonction de nos vies, sans créneau particulier.

Quels sont les titres de votre dernier EP « Sans consentement » que vous préférez ? 

C’est propre à chacun, « En verres et Contre Toi » pour Tony, Randy. « Sans Consentement », pour Enzo ; pour Cynthia « Confessions d’un Fidèle».

Votre manière de travailler ?

On fait attention, on travaille ensemble, avec diverses manières de composer, il est rare que le texte soit écrit avant, signale Cynthia.

Je m’imprègne de la musique. Une idée au départ, j’écris, après le groupe, qui compose des ébauches, après  il voit s’il peut transposer, s’il y a une ambiance, cherche une atmosphère, sans règles. 

« Trigones plus » ? Une affaire « plus » que de famille ?

Cynthia fait notre communication. Un travail familial, sans directive, nos parents sont dévoués à notre passion, s’impliquent de façon souple dans notre parcours artistique. On fait ce que l’on veut, précise Enzo.

La vidéo « Confession d’un Fidèle » montre des images d’une église, d’un prêtre. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous voulions évoquer, dit Cynthia, en quoi une femme pourrait entraver la foi d’un homme ? Sans tomber dans la provocation car nous avons tous le respect de la religion.

Et relater une histoire. On essaye de garder ce qui se passe dans la société ; on écoute des styles de musique différents. Il y a du bon partout, chez tout artiste aussi. 

A nous de gérer, sans préjugés. Autant dans les paroles que la musique.

Nous avons nos avis (sur les thèmes abordés) ; on essaye d’ouvrir, simplement, les gens à certains thèmes, sans virulence.

Pourquoi cette reprise d’« Amsterdam » de J. Brel, dernier titre de votre set actuel en live ?

C’est Fred, le manager a suggéré, en concertation avec le groupe, de terminer le set par « Amsterdam ». La musique était déjà utilisée. C’est une nouveauté, une redécouverte, on cherche à redonner une nouvelle vie (à « Amsterdam »). Ce n’est pas notre propre choix au départ. En effet, en 2016, lors d’un tremplin à Lyon : en demi finale, on devait jouer, un titre imposé Amsterdam de J. Brel ! C’est venu de là. L’instrumental a été composé pour Amsterdam.

Des projets ?

Travailler, (Enzo) actuellement à un nouvel album. Qui devrait sortir fin d’été 2020.

Notre futur album sera toujours avec Cynthia qui écrira les textes. Un album sur des thèmes variés, pas un album concept. Les compos définissent la couleur de l’album ceci dit.

En fait on n’arrête pas ! En 2020 : plus de dates, de rencontres. On va passer à la « démultipliée » !

Vous êtes à temps plein dans la musique ?

On a tous un métier : technicien du spectacle, salariés lambda.

On fait en sorte de travailler le matin, nos entreprises nous permettent d’avoir un emploi du temps adapté, malgré un rythme important. C’est obligé pour des raisons matérielles.

Vous montrez une grande expérience en live ? La raison ?

On a eu la chance d’avoir commencé jeunes. On a pris de l’avance. En live, on sait ce qu’on a à faire ! On a encore beaucoup à apprendre cependant.

Le set est assez rythmé, calé, mais pas fermé, on travaille au clic, les morceaux sont calibrés sur une structure. Mais on se permet de le faire (improviser).

On aimerait essayer de trouver une alternative pour être moins « serré » par ce cadrage.

Une formation musicale ?

Non, nous n’avons pas eu de formation musicale, totalement autodidactes, nous ne savons pas lire une partition. Nous travaillons à l’oreille, devant l’ordinateur, par exemple. Avec évidemment une maturation derrière aussi pour pouvoir composer.

Etre nous-mêmes c’est la force du groupe Trigones plus, son originalité. On est attaché à notre identité, on ne veut pas rentrer dans une case. On a conscience que nous avons un son original, reconnaissable. Nous ne faisons pas de copies de groupes. La sincérité est une de nos armes !

Avez-vous des dates (de concerts) en 2020 ?

En février « Trigones plus » réattaque 2020, après une (petite) pause : les date prévues sont disponibles sur le site web. Par exemple  :I–

  • quinze février 2020, festival Musikalad à Villefranche/saône (tête d’affiche)
    20h00 – 10
    SALLE L’ATELIER79 rue des Jardin6940

  • Six juin 2020 Festival « Buis n’ Pop » au Bois Doingt (seconde tête d’affiche) ;

  • vingt cinq juillet 2020 FESTIVAL ROCK À BLOCK 85 (Vendée), endroit Rock n’roll  d’après Fred !

Pour la date durant le Tour de France (trois juillet 2020) un bar restaurant investit un champ pour un event roots, cool ! Occasion de découvrir une région.

Trigones plus participe à des concert privés aussi, par exemple dans une cave à vin. Reste ouvert aussi à toutes autres propositions. Sans prétention, tout dépend du lieu, des conditions. Le groupe s’adapte. L’association qui (les) porte ne doit pas perdre de l’argent ! Et peut sonoriser jusqu’à 150 personnes. 

Nous avons joué dans l’agglomération lyonnaise un grand nombre de fois : trois au Rock’n Eat, au Ninkasi, il y a 6 ans, au Hard rock Café, au Jack Jack, au festival Emergence, à la Fête de la musique, au bar des Capucins, tout cela s’explique par notre histoire et notre jeunesse ! Ouvert à tout, on veut jouer, partout, en Europe, partout ! Pour qu’on puisse parler de nous. 

On sent que çà prend de plus en plus. Des propositions de concerts tombent, des articles de presse, un fabricant de cordes (de guitares !), Savarez nous a intégré dans son panel …où y figurent des stars. On est heureux, fiers d’en faire partie (du panel) ! Ce n’est pas pour nos yeux bleus mais pour la qualité de notre musique, notre croissance, car ça monte un petit peu ! »

Les «Trigones plus  » avouent ne pas jouer pour l’argent ! Mais pour leur plaisir et celui qu’ils donnent aux autres. Pari réussi.

Etant de Caluire, ils aspirent à jouer au Radiant-Bellevue qui organise des concerts via des sociétés de productions. Peut-être qu’un contact avec Mediatone, qui fait la pluie et le beau temps (rock) à Lyon, leur ouvrira ses portes ?

Toujours ouverts, aux projets artistiques des autres notamment (localement ou non), ils veulent continuer à échanger, bouger, grandir.

« Trigones plus », une étoile montante dans le ciel du rock lyonnais, bientôt de France, et d’ailleurs…

En vers et avec tous !

Alain Forest, An de grâce 2020, 5 février.

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