Motocultor 2017 Report

Une édition tant espérée…

Cette édition du Motocultor Festival 2017 a bien failli ne pas voir le jour. Accusant une dette trainée comme un boulet depuis ses débuts, le festival a du cette année son salut à ses fans et une une très belle campagne de crowdfunding ayant rapporté pas loin des 66666.66 EUR (non vraiment, on n’est pas passés loin).

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Ces retards à l’allumage étaient de nature à faire peser de sérieux doutes quant à la capacité de l’organisation à rebondir pour proposer une programmation de qualité et un cadre d’accueil au moins aussi bon que lors des éditions précédentes.

Car vous imaginez bien que booker des groupes lorsque vous doutez de la tenue de votre festival n’est pas chose facile.

C’est donc avec beaucoup de retard, d’envie et d’abnégation que Yann Le Baraillec et ses troupes de choc se sont mis à l’ouvrage pour que cette édition se fasse. Avec quelques mois de moins pour le faire.

Une programmation au rendez-vous

Et aussi surprenant que cela puisse paraître, le pari fut globalement réussi. Une programmation variée et de qualité avec des têtes d’affiches plus que respectables dans des styles variés (Possessed, Candlemass, Devin Townsend Project, Bloodbath, Opeth, 1349, The great old ones, Uada …), un peu de décalage avec la venue de l’inattendue Giedre, sa guitare et ses paroles si croustillantes, un peu d’audace avec de jeunes groupes qui ont cartonné comme les Toter Fisch, venus de Tours atomiser le public en pleine après midi (une belle découverte pour beaucoup).

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Quand on pense au temps dont disposait l’équipe, bravo.

Organisation du site

Coté site, pas de changement. on retrouve face à la nouvelle entrée du site  les deux tentes Massey Ferguscène et Dave Mustage abritant les plus grands concerts. En aout en Bretagne, la pluie n’est jamais loin aussi l’idée de ces tentes est elle apparue il y a deux ans comme une évidence lors de la refonte générale du site de Saint Nolff.

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L’espace est grand, donne presque parfois l’impression de vide (il est vrai que l’affluence était en baisse cette année ce qui est logique au vu de la confirmation tardive et des quotas liés aux effectifs de sécurité. Environ 18000 personnes malgré tout sur cette édition 2017.

On retrouve à droite des tentes les bars, le merchandising (celui des groupes et du festival, ou les crowdfunders pouvaient retirer les goodies promis) et les banques de jetons, ainsi que les toilettes sèches.

A gauche, le merch général ou le metalleux moyen ira dépenser son pécule dans de nouveaux t-shirts, bracelets, patchs, cd/vinyles et autres bijoux. Toujours sur la partie gauche, le poste de secours (grand merci à eux pour leur travail), la restauration, une nouveauté avec un foodtruck, et bien sur d’autres bars.

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Enfin, vers le fond du site, la petite Suppositor Stage, en scène découverte, abritant les musiques extrêmes hardcore et black. Ce cadre de verdure à la tombée de la nuit se prête aux ambiances black comme un écrin naturel et délivre une atmosphère quasi ésotérique.

C’est aussi vers le fond du site que se trouve l’accès à la partie VIP/Presse et espace artistes/conférence de presse.

Et alors ces 3 jours ?

Eh bien encore un festival dont la plupart des aficionados auront retrouvé ce qu’ils aiment : sa taille humaine et sa convivialité. Quel bonheur comparé à d’autres mastodontes de pouvoir recroiser sa bande de potes 5 fois par jour sans même se chercher ni s’appeler.

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Le camping est désormais sur l’emplacement de l’ancien parking voitures et donc jouxte la zone concerts, renvoyant ledit parking voiture à belle distance. Le champs de l’an dernier (qu’on avait déjà trouvé un brin loin et qu’on pensait réutilisé cette année) était tout en maïs sur 2m de hauteur. C’est donc avec surprise qu’il a fallu marcher encore plus loin … beaucoup plus loin … au dela de la 2×2 voies même ! Un des aspects sur lesquels les festivaliers auront un peu pesté cette année.

Un autre point noir sur cette édition, a priori bien entendu par l’orga qui l’a souligné lors de la conférence de presse est l’absence totale de point d’eau sur le site. Impossible d’accéder à un robinet pour boire, remplir une gourde ou une bouteille ou même simplement se laver les mains. Et les bouteilles vendues un peu chères aux bars n’ont pas vraiment satisfait les festivaliers. Cette exigence sera-t-elle entendue l’an prochain ? Réponse en 2018.

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Pour ma part, j’aurai encore passé un excellent festival, avec beaucoup de concerts, de pause dans l’herbe, de tri de photos, de soirées avec les copains, le tout sur un site agréable, à taille humaine et avec une programmation d’une qualité exceptionnelle au regard des circonstances.

L’édition 2018 disposant de toutes les garanties dès l’origine, on espère déjà une édition d’anthologie. A l’an prochain :-)

 

Article : Gaël HERVE

Photos ambiance : Gaël HERVE – Photo

Photos groupes : Romain Place – RPlace Photographie

Retrouvez tous les concerts  capté par Kermhit sur le Youtube Live de France metal

Galerie ambiance festival

Galerie photos des groupes (par ordre alphabétique) :

1349

1349

7 weeks

AcoD

ACOD.4

Bloodbath

Candlemass

CANDLEMASS.3

Deluge

Deserted Fear

DESERTED FEAR.6

Devin Townsend Project

Giedre

GIEDRE.2

Igorrr

Malignant Tumour

MALIGNANT TUMOUR

Opeth

Possessed

Providence

Suffocation

The Real MacKenzies

Uada

UADA.2

Vallenfyre

Zornheim

ZORNHEYM.4

(c) 2017 – Romain Place – RPlace Photographie pour France Metal

 

 

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