Report du festival par  Sabrina M Lozen (+ photos )  et kevin , vidéo à découvrir  sur la chaine youtube   de FRANCE METAL  par kermhit , abonnez-vous pour ne pas louper les prochains live

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Kevin

Visiter Montcul (Colombier-Saugnieu) en juillet ? Pour sa halle, son Vival ? Non pour son festival de metal !

Si le festival Plane’r fest existe sous différentes formes depuis 2012 cela ne fait que quelques années que le gros de la programmation (voire toute la programmation) est orientée metal et si j’avais hésité à y aller l’an dernier ce n’est finalement que cette année que je me rends pour la première fois à ce festival de Montcul.

Alors c’est parti pour un petit et rapide bilan de ce festival à Montcul !

Journée du vendredi

Le temps de sortir du travail, de passer chez moi me préparer et de faire la route (bouchons et déluge compris) j’arrive sur le parking du festival pendant le set de Blind Guardian (pendant le titre « Bard’s song » pour être précis) et ai donc loupé les trois premiers groupes de la soirée dont Akiavel qui a n’en pas douter a du faire sensation (je les ai déjà vus et les reverrai prochainement). Concernant Blind Guardian dont j’ai vu la fin de leur prestation de loin ça m’a semblé être un show de power metal des plus entrainant et efficace, j’irai vérifier ça à Clermont-Ferrand fin octobre.

J’ai ensuite survolé plus qu’autre chose les concerts de Nightmare et Mass Hysteria pour différentes raisons. Nightmare, groupe que je connais depuis environ 20 ans est passé depuis un petit moment à un metal plus moderne que ce qu’il faisait avant (du bon heavy !) mais ne m’a pas trop touché… je réessaierai une autre fois ! A noter la présence d’une nouvelle chanteuse. Mass Hysteria quant à eux, malgré que je n’aime pas des masses, a proposé comme à son habitude un show basé sur l’efficacité pour le plus grand plaisir des « furieux » présents en nombre. A noter que le groupe s’est doté d’une nouvelle scénographie assez impressionnante.

Loudblast ayant du malheureusement annuler sa venue c’est le groupe lyonnais Vertex qui les a remplacé au pied levé pour un show très efficace avec des passages indiquant clairement une affiliation à toute la vague post-Meshuggah et ce n’est pas déplaisant. Public conquis et constitué de pas mal d’amis de toute évidence.

Vient ensuite la clôture de ce premier jour de festival avec le groupe franco-tunisien de metal oriental Myrath. Un concert plein d’émotions et de bonne humeur en plus d’être un spectacle haut en couleurs. Musique efficace et fédératrice, danseuses, pyrotechnie… un groupe et plus particulièrement le chanteur visiblement content d’être là devant le public du festival mais aussi content de boire de la bonne bière (brasserie Grihete).

Journée du samedi

N’ayant encore une fois pas vu d’une égale manière je vais aller à l’essentiel et à ce qui m’a le plus marqué!

Kamizol-K : Groupe de metal hardcore lyonnais qui commence à se faire une sacrée bonne réputation et qui a pu notamment jouer au Hellfest il y a peu a ouvert les hostilités de ce samedi avec une grande efficacité. La complémentarité chanteur/chanteuse est rondement menée.

ODC : Peut-être plus rock que vraiment metal de mon point de vue mais ce n’est pas grave, le talent est là et j’ai trouvé leur set bien sympathique.

Bad situation : Concert suivi de « loin » mais ils en foutent un sérieux bordel ces deux-là ! Belle énergie ! A revoir au Furios Fest !

Visions of Atlantis : Metal symphonique très bien joué mais je dois avouer que je n’écoute plus tellement de metal sympho à chant lyrique. Les tenues de scène sont-elles en adéquation avec leur dernier album sorti en 2022 consacré à la piraterie !

Paradise lost : Une des raisons de ma venue au festival et j’en aurai bien voulu plus, j’ai adoré revoir ce super groupe de doom/goth metal culte. Une set-list best of qui m’a ravie.

Carpenter Brut : Très fatigué en cette fin de journée (la nuit précédente a été courte et j’ai probablement bu un peu trop de bières) je n’ai pas profité de la fin du festival comme j’aurais dû mais ça n’empêche que cette clôture de festival tout en synthwave m’a parue fantastique !

Petite note : « More women on stage » ! C’est moi où il y avait pas mal de chanteuses (des types de chants variés du hardcore, death, soprano,…) sur ce festival ? Bravo !

Petite note 2 : Vive le rock in Montcul !

Sabrina :

Ever After : c’est le groupe de métal symphonique Ever After qui a la difficile tâche d’ouvrir le festival. Le public est encore un peu amorphe, mais ça ne l’empêche pas d’encourager le groupe qui propose un show à la hauteur du style entre chant clair de la chanteuse haute en couleur et riffs entraînants.

Akiavel : Akiavel est l’un des groupes très attendus, leur performance live étant toujours particulièrement appréciée. Et ils n’ont pas failli, encore une fois. Les compos de death mélo solides alimentées de sonorités grooves sont efficaces. Avec des musiciens qui sont heureux d’être là, la chanteuse toujours aussi expressive et la complicité visible entre les membres du quintette font que tout le monde ressort de là le sourire aux lèvres. L’ambiance est installée pour la suite !

Suasion : Ce sont les Belges de Suasion qui nous emmènent ensuite dans un autre univers, entre metalcore teinté d’électronique et ambiances cinématographiques, qui donnent une touche unique aux compositions. Petit plus pour les costumes élaborés à la mode de Tatooine et qui font référence à leur album concept…qui se passe dans une autre galaxie lointaine.

Ten56 : Que dire de Ten 56 ? J’étais plutôt dubitatif avant d’y aller malgré les bons échos que j’en avais eus. Ce n’est pas trop ma came de prime abord. Et pourtant, je dois avouer que je me suis surpris à headbanger dès le premier morceau, sur des rythmes syncopés et d’une lourdeur infernale, capable de transformer le plus sain d’esprit en zombie frénétique. C’est un sacré OVNI, ce groupe, et qui vaut carrément le détour. Une belle surprise !

Crisix : Depuis le début du fest, tout le monde me parlait de Crisix avec éloge. J’attendais donc avec impatience et curiosité le phénomène espagnol. Le moins qu’on puisse dire, c’est que je me suis pris un bon gros thrash en pleine face ! Rien à dire, ils sont à la hauteur de leur réputation, des morceaux hyper efficaces, une énergie de fou et une bonne humeur contagieuse. Les photographes ont même dû être évacué du pit photo car trop difficile pour l’équipe de la sécu de gérer avec la déferlante de slams ! Sans aucun doute l’un des meilleurs moments de ces 2 jours. A la fin, on a clairement un goût de trop peu !

Alcest : Le post Black Metal d’Alcest est toujours hermétique pour les non-initiés, ce qui peut rendre difficile d’appréhender leur univers, particulièrement en live, où le groupe reste assez introspectif. Néanmoins, pour les avoir déjà vu précédemment, j’ai trouvé le live cette fois plus nuancé et avec plus de corps. Doté d’une solide fanbase, le show a, à n’en pas douter, ravi les inconditionnels de leur discographie, pendant que les plus sceptiques allaient se désaltérer en cette fin de festival.

Carpenter Brut : Terminer avec une énième reprise de Maniac gérée de main de maître, ça permet de clôturer en beauté un festival qui a tenu sa promesse de nous en mettre plein des yeux et les oreilles !

Nous nous excusons auprès des groupes Resolve et Last addiction dont nous n’avons pas assez suivis les shows pour émettre un quelconque avis, ce n’est que partie remise !

Quelques points d’améliorations possibles :

• Le tri des déchets, du côté festivalier il n’y a pas de poubelles permettant le tri des déchets… le verre et tout le reste va dans les mêmes poubelles/
• Points d’eau, peut-être qu’un point d’eau à proximité du camping et des toilettes serait un plus non négligeable surtout avec la météo qu’on a eu.
• Plus de bénévoles, les files d’attente aux bars et surtout au point restaurant ont été assez conséquentes. Manque de bénévoles ? Organisation de ce pôle du festival à revoir ?