Samaïn Festival 2017

samainfest flyer

Samaïn Festival 2017 – 27 et 28 octobre 2017

Rédaction : Gaël HERVE

Crédit photo : Gaël HERVE – Photo

Accréditation : France Metal Asso

 

Cette année encore, je me suis rendu à La Mézière pour la fête celte de la Samaïn. Mais cékoidon la Samaïn ?

La fête celte Samaïn

La fête celte de la Samaïn représente en quelque sorte la nouvelle année, la date où l’on bascule vers la période sombre (l’hiver) et est à l’origine de l’actuelle tradition de Halloween.

 

Voilà ce qu’en dit Maître Wikipédia :

Samain (Samhain en irlandaisSamhainn ou SamhuinnSauin en mannois), prononcé /ˈsɑːwɪn/, /ˈsaʊ.ɪn/, ou /ˈsaʊn/ est la première des quatre grandes fêtes religieuses de l’année celtique protohistorique, fêtée aux environs de notre 1er novembre. C’est aussi le nom d’Halloween et du mois de novembre dans les langues gaéliques. Elle vient après Lugnasad et avant Imbolc, et marque le début de la période sombre (pour les Gaels, l’année était composée de deux saisons : une saison sombre et une saison claire). C’est une fête de transition — le passage d’une année à l’autre — et d’ouverture vers l’Autre Monde, celui des dieux. Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, par définition, elle est propice aux événements magiques et mythiques. Son importance chez les Celtes est incontestable, puisqu’on la retrouve en Gaule sous la mention Tri nox Samoni (les trois nuits de Samain), durant le mois de Samonios (approximativement le mois de novembre), sur le calendrier de Coligny.
Et comme en Bretagne on n’a pas de pétrole mais on a des idées, la Samaïn est également un festival de musiques extrêmes qui se déroule à la Mézière (35) sur deux jours, qui en est à sa 7ème édition, et dont les bénéfices sont reversés à l’école Diwan de Guipel. Car le soutien à la culture bretonne et celte en général est au coeur de l’esprit du festival, avec chaque années des conférences et cérémonies druidiques et plus des concerts.

Ambiance et déco

Si le lieu a été assez peu modifié depuis l’année dernière, on retrouve avec plaisir les éléments de décoration intérieurs et extérieurs (le festival se déroule en salle). Et comme toujours, la méteo en Bretagne a été fort clémente, rendant les activités extérieures très agréables.
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Les décorations en extérieur prenaient toute leur saveur la nuit, lorsque les flammes dansantes éclairaient de manière mouvante les crânes et autres éléments visuels disséminés devant la salle. Un excellent boulot sur ce point.
La salle et l’intérieur n’ont as été oubliés non plus avec la même configuration que l’année dernière à savoir le bar à l’entrée (oui il y a des priorités dans la vie), les stands de merchandising de festival et des groupes en fond de salle, des stands de vente, services (goodies de décoration, luthier, …) bref de quoi s’en mettre plein les yeux entre deux concerts.
La régie au centre, les éléments de décoration coté murs et plafonds là encore avec le thème du corbeau omni présent et enfin les sculptures trônant de part et d’autre de la scène et conférant un aspect tribal et solennel à l’ensemble.
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Et coté programmation ?

Bien, le festival se déroulait donc sur deux journées avec une séparation des ambiances assez marquée, le vendredi laissant plus de place a la diversité de groupes stoner, ambient, ethniques mais aussi speed et thrash. Le samedi était quant à lui résolument tourné vers le death metal avec un peu de black/death/pagan.
On peut toujours disserter sur le bien fondé d’un cloisonnement aussi marqué lorsqu’on a une affiche aussi riche que celle du Samaïn. Il n’y a pas de bon ou mauvais choix. Si l’on sépare les styles on permet aux amateurs d’un style de se concentrer sur une journée par exemple. D’un autre coté en brassant les styles sur deux jours on offre la possibilité de faire de belles découvertes entre deux groupes déjà connus.
Quoi qu’il en soit, la programmation nous offrait cette année 13 groupes à l’affiche de la scène principale, sans compter les groupes qui se produisaient en journée au bourg de la Mézière. Le festival réussit cette fois encore le pari d’une programmation riche et variée, fortement locale et une belle tête d’affiche avec les suisses Bölzer. Bravo sur ce point.

Jour 1 – Vendredi

Big Sure

Je les avais déjà revus cette année lors des 10 ans de Le Ferrailleur – Café Concert à Nantes et c’est avec grand plaisir que je retrouvais les nantais de BigSure sur ce premier concert en salle du Samaïn Fest édition 2017.

 

Ambiance enfumée, riffs planants, les 4 lascars ont su avec talent lancer cette édition avec leurs morceaux tantôt envoûtants, tantôt psychédéliques… pour un résultat qui a mis tout le monde d’accord : c’était une bonne grosse claque. A priori au vu de certaines discussions a posteriori, les nantais n’étaient pas forcément très connus ici. Ils étaient pourtant passés l’an dernier au Motocultor près de Vannes (56) et avaient  assuré une belle prestation. J’avoue avoir un faible pour les petites configurations de scène car la proximité avec le groupe permet une réelle immersion dans leur musique. La scène du Samaïn s’y prêtait à merveille :-)

Le temps d’un break histoire de marquer les retrouvailles avec les copains et c’est déjà prêt à enchaîner sur scène. Et on change radicalement d’ambiance.

 

Hürlement

Second concert en salle ce vendredi avec les français de Hürlement et leur heavy metal à l’ancienne.
Equilibre entre mélodies et attaques rythmiques destructrices, on retrouve toute l’inspirations de groupes mythiques comme Judas Priest ou Manowar, dont le groupe ne cache pas sur son site les influences. J’ai eu ma période old school Heavy Metal, je ne peux pas renier l’intérêt et la qualité de ce que j’entends. Mais ma curiosité naturelle et permanente m’a depuis longtemps poussé vers la découverte de nouveaux genres. J’avoue malgré tout avoir pris plaisir à cette immersion en plongée dans les années 80 du heavy metal ! Sans doute cela a-t-il réveillé des choses dans mon âme enfouie (pas tant que ça) d’adolescent…

 

Retour à la case boisson ou l’orga a eu l’excellente idée de proposer la Coreff IPA qui est quand même autrement meilleure que la Coreff tout court. Je ne me précipite pas tout de suite sur le prochain groupe, ne connaissant pas avant le festival… Mais le concert démarre … Au programme, Brieg Guerveno… Et ce que j’entends me plait. Pas possible de rester au bar, je dois savoir ! Ja vous avais dit que j’étais curieux…

 

Brieg Guerveno

S’il est un artiste que je retiendrai cette année au vu de la découverte, du voyage musical et de l’atmosphère incroyable mise en place, c’est celui-ci : Brieg Guerveno et son univers m’ont collé la claque du vendredi.

Brieg Guerveno c’est un projet personnel homonyme qui porte au coeur la défense de la langue et de la culture bretonne.
Une atmosphère aux confins du stoner/doom, du progressif, ou l’on trouve des pointes de folk celtique et des constructions musicales parfois psychédéliques m’ont transporté à des altitudes stratosphériques en l’espace de seulement quelques morceaux.
Le breton se prête merveilleusement bien à cette ambiance parfois mystique et apporte une touche encore plus mystérieuse à l’ensemble. 

Brieg Guerveno au Samaïn Festival ? Plus qu’une opportunité. Une évidence. J’ai déjà envie de les revoir.

 

Je ressors encore un peu sonné du show de Brieg et un des groupes que je voulais absolument voir se profile. J’aime autant vous laisser imaginer mon état de bien être à cet instant précis. La claque bretonne encore dans les oreilles, des potes, une IPA à la main en train d’attendre Mars Red Sky … Le bonheur c’est quand même pas si compliqué. Et ça peut se trouver à la Mézière vous l’auriez cru ?

Mars Red Sky

Ca fait dejà un petit paquet de fois que je vois le trio bordelais sur les scènes puisqu’ils étaient présents aux West Stoner Sessions et au Hellfest Open Air Festival où j’avais pu les rencontrer dans le cadre d’un petit shooting le dimanche matin, un excellent moment grâce à la disponibilité et la gentillesse de Jimmy, Julien et Matthieu.

Mars Red Sky était donc cette fois sur la scène du Samaïn Fest pour assommer le public de leurs sonorités sidérales et puissantes.
Et le public était nombreux pour prendre sa claque martienne.
La puissance de la basse au timbre quasi électronique, la beauté de la batterie de Matthieu avec les incrustations sur écran en arrière plan, oui Mars Red Sky se goûte avec les yeux également !

Le trio bordelais prend de l’épaisseur à chaque fois que je les vois. La légèreté de la voix aérienne de Julien s’oppose en complément à la puissance dantesque et lourde de la basse de Jimmy qui martèle les rythmiques des morceaux, accompagnés de la puissance de frappe de Matthieu caché derrière ses cymbales immenses. Qu’on aime ou pas, ça me parait impossible de rester de marbre tant la puissance dégagée est énorme.

Un de mes must-see et la satisfaction de ne pas avoir été déçu, comme à chaque fois.

 

ADX

Changement radical de style et de rythme avec les vétérans du speed metal ADX  qui sont déjà sur la scène du Samaïn Fest et ce n’est pas pour enfiler des perles.
La bande à Didier Bouchard a enchaîné les titres développant une énergie frénétique qui n’a pas tardé à se répandre dans la salle dans des pogos enragés !

Car ADX compte un sacré nombre de fans, toutes générations confondues. Le groupe trouve sa génèse au début des années 80, c’est dire s’il a pu arpenter salles et festival et se confectionner un tissu solide d’afficionados venus en nombre ce soir !

Et l’assistance ayant jusqu’alors été un peu privée de pogo, elle s’est un peu lâchée sur le set d’ADX qui a tout simplement fait trembler la Mézière ! Et c’était bon, speed et efficace. What else ?

 

Hexecutor

A peine le temps de se remettre de la vague ADX que de nouveaux furieux entrent en scène !

Ce sont des locaux de l’étape et ils avaient le privilège de clôturer cette première journée du Samaïn Fest cru 2017.
Eux, ce sont les rennais de Hexecutor.
Et ils avaient à coeur d’atomiser ce qui restait de tibias et autres humérus dans le public.
Et leur speed thrash metal extrêmement efficace s’y prêtait à merveille. Les quelques survivants au passage tout frais de ADX ont pu allègrement émietter les derniers vestiges de leurs ossatures dans le pit au son tonitruant de des guitares de Hexecutor qui décidément portait fort bien son nom ce vendredi soir.

 

C’est donc lessivés et ravis que les festivaliers ont pu finir la nuit au bar, sur le parking, dans les tentes (par 4°c ça inspire le respect). Bonne nuit les petits. A demain :-)

Jour 2 – Samedi

Samedi matin. Réveil rapide après une nuit glaciale ou la température est tout de même descendue à 4°C. Il est temps d’aller se prendre un bon café chaud. Direction le centre de Rennes ou je me fais un double expresso et ou je peux enfin me poser avec le PC et décharger les cartes CF. Car il faut faire de la place sur l’appareil. Pas encore l’habitude de ce Nikon D3 qu’on m’a si gentiment prêté après le vol de mon appareil le mois dernier. Et les cartes Compact Flash ne sont pas aussi spacieuses que le SD 64Go qu’on trouve aujourd’hui à 30 EUR.

Un premier survol, ça a l’air pas si mal. Me voilà rassuré car quand on passe en tout manuel sur un festival avec un appareil inconnu, on n’est pas forcément serein.

Black Orchid & Man’n Sin

Me voilà réchauffé, il va être l’heure d’aller voir le « off » au bourg de La Mézière. Car le Samaïn se déroule également en dehors de la salle, dans le bourg devant les terrasses des deux cafés La Pause et Le Clap qui feront l’objet dans l’après midi de l’invention du Wall Of Bars (Merci Man’n Sin).

Et j’ai le temps d’assister à deux concerts sur la place avec les groupes Black Orchid et Man’n Sin.

Petite revanche personnalle d’ailleurs avec les joyeux lurons de Man’n Sin puisque j’avais du les manquer il y a seulement 15 jours !
C’est donc avec plaisir que j’ai pu retrouver Nico et sa clique pour les canarder sur la place du village, au son de décibels sataniques distillés sans retenue devant le parvis de l’église de La Mézière !!! Quel toupet 1f609
Gros, son, belle énergie, wall of death entre les deux terrasses du Bar Le clap et Café La Pause, circle pits etc …

Un vrai chouette moment de convivialité car tout le monde est là. Le lieu est petit, il y a seulement quelques centaines de mètres entre la salle et le bourg. C’est convivial, on lit des sourires sur tous les visages, on se reconnait, on se découvre. L’esprit du metal dans son pur essentiel.

Quelques bières plus tard il est temps de remonter sur le site car j’ai bien envie d’assister aux cérémonies et conférences druidiques. Le Samaïn, ce n’est pas que les concerts.

Les moments druidiques

Nous sommes conviés si nous le souhaitons à assister à la cérémonie druidique de la Samaïn, le passage à la nouvelle année et l’appel des morts. La cérémonie est instruite en breton et traduite en français afin d’en faire partager l’essence avec le plus grand nombre. Le public est venu nombreux et écoute consciencieusement les différentes étapes du rituel expliqués avec pédagogie. On ressent l’émotion du passage qu’on soit en phase ou non avec les aspects ésotériques.

Après la cérémonie, les druides nous convient à une conférence à quelques mètres de là ou là encore les curieux ou passionnés se presseront nombreux. Conférence très intéressante sur les pratiques propres à cette culture si présente en Bretagne.

L’issue de la conférence coïncide à peu près avec le début des concerts du samedi dans la grande salle. C’est donc l’heure d’y retourner, non sans un passage par le bar ;-)

Et c’est Atrocia qui va être en charge de chauffer l’assistance.

Atrocia

Tour de chauffe ? On y va tranquillou ? J’ai dit ça ?

Pas de tour de chauffe du tout pour les amplis pour ce premier concert de la journée de samedi dans la salle du Samaïn Fest !
Car c’est Atrocia OFFICIAL qui est en charge de décalaminer les conduits auditifs de l’assemblée !
Autant la veille le set de Big Sure avait permis une montée en puissance progressive, autant là on rentre dans le dur direct !
Les nazairiens ont envoyé leur death metal violent à la tronche des gens et fait décuver les deniers présents qui avaient encore les dents du fond qui baignaient!
Rapide, violent, efficace !

Et on enchaîne très vite avec le groupe suivant … A peine le temps de se désaltérer. Car oui un des points forts du festival c’est le respect des horaires. Et ça c’est appréciable.

Red Dawn

On reste dans le death pur et dur avec mention brutale et technique avec les rennais de Red Dawn qui enchaînent direct après Atrocia.
Décidément cette seconde journée démarre sur un rythme bien plus speed que la veille, sans doute histoire de réveiller les derniers qui auraient omis de dormir la nuit !
La bande a Nours a donc pris un malin plaisir à atomiser le public a grands coups de riffs sauvages ! Et quel bonheur photographique que les postures habitées du charismatique leader Nours Biiclope !

On peine à croire après ce set qu’il puisse encore se trouver quelqu’un dans la salle qui ne soit pas réveillé !

Skelethal

Après les deux baffes à froid données par les deux premiers groupes, j’enquille au bar et en backstage pour me poser un peu et rate une partie du set de Skelethal. J’arrive en cours et m’imprègne de l’ambiance toujours très rapide et puissante qui se dégage.

Avec Skelethal, on est dans un death metal technique, brutal et puissant. C’est propre et efficace. L’ambiance est accentuée par de faibles lumières rendant l’exercice photographique moins évident que sur les précédents artistes.

 

Yugal

Yugal est groupe originaire de Vannes que j’avais déjà croisé au Motocultor en 2014 alors que la formation était encore assez peu connue.
C’est donc toujours en terre bretonne pour l’édition 2017 du Samaïn Fest que les vannetais ont eu l’occasion de se produire de nouveau en festival.

Le moins que l’on puisse dire c’est que les garçons ont bien grandi. Il se dégage une puissante maîtrise dans le jeu et la prestation scénique est très bonne.
Assez inclassable (et c’est tant mieux) le style de yugal oscille entre death, thrash et hardcore, puisant sa personnalité dans le charisme et les growls du chanteur ainsi que dans la technicité et la percussion de ses musiciens.
Un show assurément à goûter en live pour en apprécier toute la violence et la maîtrise.

 

Deathcode Society

Changement radical de style et d’ambiance avec l’arrivée de Deathcode Society et leur Black Metal mélodique.

Pour la première fois ce samedi le rythme va retomber un peu et l’ambiance gagner en lourdeur oppressante. Un visuel exceptionnel pour une atmosphère apocalyptique, les maquillages et personnages contribuant fortement à ce sentiment mystique qui se dégage.

Des goules et personnages masqués au visage de corbeaux qui ne sont pas sans rappeler certains dieux égyptiens. Quand on connait de plus l’importance du corbeau dans certains rituels celtes, on comprend toute la puissance du message délivré par le groupe originaire d’Annecy qui impose son style avec efficacité et envoûte le public en quelques morceaux.

En aparté, un petit article intéressant sur le corbeau et les celtes : https://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2011/03/03/le-corbeau-et-les-celtes/

Un set profond et dense musicalement comme visuellement que j’ai particulièrement apprécié et qui dénotait pas mal du reste de la programmation du samedi.

 

 

Belenos

Quelle meilleure scène que la Bretagne et le Samaïn Fest pour un groupe comme Belenos, fervent défenseur de la culture celte et distillant un epic pagan black metal qui vous prend aux tripes dès les premiers riffs…

Belenos est le nom d’un dieu celte, associé au soleil, au dimanche et à la connaissance. On trouve de nombreux articles sur les dieux celtes tutellaires mais la plupart d’entre nous auront découvert l’existence de Belenos à la lecture des jurons d’espiègles gaulois dans les albums d’Asterix ;-)

La musique de Belenos, le groupe, est quant à elle un subtil mélange équilibré entre la violence d’un black metal sans fioritures et les notes plus mélodiques propre à la musique populaire celte.
Un savant cocktail qui aura su trouver sans peine un public breton déjà acquis et comblé.

 

Bölzer

Incontestable tête d’affiche de cette édition 2017 du Samaïn Fest, l’illustre helvète BÖLZER était de retour en Bretagne un an après avoir illuminé la suppositor stage du Motocultor Festival.
Autant l’an dernier nous avions pu nous délecter visuellement du corps sculptural et des tatouages du sieur KzR le frontman, autant cette année à la Mézière, il avait décidé de poser un sacré challenge aux photographes en s’habillant d’un rideau de fumée à rendre jaloux le londonien moyen.
Voilà donc quelques photos ayant réussi à péniblement percer les nuées obscures qui entouraient un show qui fut pour le moins efficace et plaisant (mais enfumé).

Les suisses sortent de scène, il est tard…on est bien. Le show était bon, la fumée persiste malgré les lumières qui se rallume. Le démontage attaque déjà. C’est terminé pour cette année. Enfin, on va faire tourner encore un peu le bar et partager avant de laisser les copains repartir chez eux. Car certains étaient venus de loin, de Paris, de Lille, de Brest ou de plus près comme Rennes ou même Nantes.

C’était une belle édition, on a pris du plaisir, la prog était variée, le public adorable, l’organisation impeccable, les horaires respectés, tous les bénévoles au top, on a eu de bonnes galettes et des bières locales, on a été bien reçu. On reviendra.

A l’année prochaine :-)

 

Rédaction : Gaël HERVE

Crédit photo : Gaël HERVE – Photo

 

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